Toujours mobilisés contre le « système » au pouvoir depuis l’indépendance, des Algériens ont suivi avec espoir la présidentielle qui a conforté chez le voisin tunisien une transition démocratique qu’ils réclament en vain pour leur pays. Le scrutin exemplaire en Tunisie, qui a dynamité les clivages politiques traditionnels, renforce paradoxalement à Alger le refus de la présidentielle que veut imposer le haut commandement …